Comme j’aurais voulu être français ces jours-ci, juste pour barbouiller les rues d’espérance et rappeler aux nouveaux maîtres que l’ultralibéralisme ne passera pas sur le dos des jeunes et des ouvriers ! Ou iranien, pour crier à la face des nouveaux nazis que les choses ne se passent pas comme dans les westerns de série B. et que les Indiens ne sont pas connus pour céder aux pressions !
Ou tout simplement un Algérien debout, comme ces enseignants, ces dockers, ces veuves éplorées qui manifestent… ou ce journaliste qui tisse des vers lumineux dans l’obscurité d’une geôle !
L’espoir est une drôle de plante : gelé en hiver, il s’entête à ressusciter, dès le retour du printemps, comme un soleil d’avril dans le cœur des millions.