Une moyenne de 50 secousses telluriques sont enregistrées annuellement en Algérie, a indiqué, le directeur du Centre de Recherche en Astronomie, Astrophysique et Géophysique, (CRAAG), au journal El Moudjahid, après le séisme d’une magnitude de 5,4 sur l’échelle de Richter qui a frappé le Nord Est de Djelfa.
‘’Pour être précis, nous enregistrons annuellement une moyenne de pas moins de 50 secousses dont 98% ne sont pas ressenties par la population’’ a déclaré au journal le D-G du CRAAG, un organisme crée en 1985 et chargé de la surveillance sismique, de l’élaboration des cartes de sismicité et de sismotectonique, l’évaluation du risque sismique et son atténuation et des risques géologiques ainsi que de la prévision.
Réfutant, que le constat d’accélération de l’activité sismique en Algérie, ces derniers temps, M. Yelles a précisé que l’activité sismique est tout le temps présente et presque quotidienne.
La majorité des ces secousses ne sont pas souvent ressentir, a-t-il dit, soulignant que ‘’Si l’on parle beaucoup de l’activité sismique c’est surtout grâce à cet effort de communication qui a fini par s’instaurer’’.
‘’Nous pouvions très bien fermer les yeux sur le séisme de ce matin à Djelfa qui n’a occasionné aucun dégât et n’a été ressenti par personne. Mais je pense c’est là un fait scientifique qui doit être communiqué pour que la population soit directement sensibilisée et sache que la terre n’en fini pas de bouger.
Le responsable du CRAAG a tenu à préciser qu’il n’y a aucun rapport entre ce qui s’est passé en Asie et ce qui arrive chez nous car ce sont carrément deux contextes distincts.