je découvrais le Maroc et ses contradictions : d’un côté, la petite classe bourgeoise vivant dans les quartiers huppés ; de l’autre, la grande masse des ouvriers et des gueux parqués dans les bidonvilles et les cités populaires.
Vivant comme des pachas, les premiers connaissaient Paris mieux que Béni Mellal et leurs gosses parlaient français, fréquentaient les écoles privées et gaspillaient une fortune pour leurs plaisirs. Les seconds n’avaient droit qu’aux coups de bâton lorsqu’ils cherchaient à sortir la tête de l’eau ! Alger de 2006 n’est pas loin de ce Maroc-là ! Je ne vois aucune différence entre un démocrate spéculateur et un islamiste exploiteur. Par contre, j’en vois beaucoup entre les très riches Algé-Rois et les très pauvres Algé-Riens que je fréquente quotidiennement !