Quand on était mômes, on nous disait : «Après l’indépendance, vous nagerez dans le bonheur.» Plus tard, ce fut : «Grâce à la Révolution socialiste, nous serons tous égaux…»
Et, maintenant, nouveau son de cloche : «Grâce au capitalisme, vous aurez le bonheur individuel…»
Et quand il n’y aura plus rien à prendre, ils nous enverront le message suivant de Las Vegas ou Genève: «Nous vous faisons cadeau de plus de 2 millions de mètres carrés ! Nous vous laissons tout le pays !»
Chiche ! Prenez tout et partez ! Nous, on reste ! Et nous ne dirons pas «Ici meurt Kaci !» (*), mais «Ici vivront nos enfants !»
(*) : «H’na imout Kaci !»