Les quatre touristes agressés par des bandits se souviendront longtemps de leur séjour constantinois. Et quand ils retourneront chez eux, ils raconteront cela avec une pointe d’ironie : «Tu parles, avec cette insécurité, ils n’iront pas loin en matière de tourisme, à moins de mettre un flic à côté de chaque groupe de visiteurs !»
Je rigole parce que nous, habitants de ce pays, vivons cette insécurité au quotidien. Quand nous marchons dans la rue, notre peur a le cœur qui balance entre les voyous à l’arme blanche et les fous qui risquent de nous frapper avec n’importe quel engin à portée de main !
Sauf que n’étant pas des touristes, nous ne valons même pas la peine d’être protégés !