Je t'offrirai un bout de terre avec ses veines et ses artères et quelques toits rouges ; là où tu pourras cueillir le soleil joyeux sur les crêtes des petits matins et les rires perchés en haut des coteaux, au milieu des grappes pleines d'insouciance. Je t'offrirai un village plus beau que la ville, avec ses étables, ses coqs et ses figuiers...
Et même si tu ne dis rien, au fond de tes yeux qui parlent, j'entends le doux murmure de l'espérance qui lève là-bas les épis des lendemains meilleurs. Je t'offrirai la chaleur de ma petite cité pour que tu oublies la froide morsure de l'acier sur les joues creuses du temps. Pour que tu oublies aussi la grosse menterie urbaine…
Je t’offrirai un septembre d’antan pour tuer le doute qui monte en toi comme un vulgaire gratte-ciel !