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 L'Ogresse et la princesse Clair-de-lune

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hmimed

hmimed


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Date d'inscription : 27/03/2006

L'Ogresse et la princesse Clair-de-lune Empty
MessageSujet: L'Ogresse et la princesse Clair-de-lune   L'Ogresse et la princesse Clair-de-lune EmptyDim 2 Avr - 17:49

[b][i]
Bismilleh.

((((Ce conte met en scéne la terrible ogress tériel. Ce personnage monstrueux figure dans un grand nombre de contes kabyles. Ici elle vient tisser bénévolement des couvertures chez une pauvre veuve, mais, on se doute , la suite est funeste ...
Maléfices , épreuves et résolution des maléfices se succéde)))))))))

Autrefois , dans une vieille maison en pierre , vivait une pauvre veuve , mére de sept enfants . La malheureuse se retrouva sans aucune ressource financiére , lorsque son époux décéda d'une longue maladie . Elle dut affronter seul les difficultés de l'éxistence . Pour nourir ses enfants , elle acceptait tous les traveaux qu'on proposait et s'acquittait de ses tâches correctement afin de récolter quelque argent... Ses fils se chargeaient de l'aider à l'extérieur , tandis que ses filles s'occupaient du foyer . La vie était pénible pour cette famille nombreuses .
Quand l'hiver approchait , la veuve avait peur que ses enfants ne meurent. De froid . Alors , à l'aide de bouts de laine recueillis ici et là , elle se mettait à tisser tard dans la nuit , une large couverture de laine.
Par une nuit plus fraiche que de coutume , le vent soufflait à grandes rafales alors que la pauvre femme s'usait les yeux à tisser jusqu'a une heure avancée de la nuit . Ses enfants dormaient profondément , les uns accrochés aux autres , comme s'ils avaient peur de se séparer.
Brusquement , la fragile porte d'entrée claqua . Apparut alors une énorme
silhouette , si effrayante que la veuve recula jusqu'au mur. Horrible et repoussante , Tériel l'ogresse se tint sur le pas de la porte , fixant de son regard perçant la pauvre femme toute tremblante . Le monstre avança !
stupéfaite et éffarée , la veuve ne put prononcer un seul mot.
Avec , un acharnement démentiel , l'ogresse se mit à tisser . La peur au ventre , la veuve pensa qu'une fois la couverture achevée le monstre la dévorerait , elle et ses malheureux enfants . Mais le monstre n'ent fit rien . Au contraire , dés qu'il eut fini de tisser une couverture , il en entama une autre et ceci jusqu'a l'aube . A ce moment-la le monstre s'arrêta et sortit en lançant à la femme : << Voilà tes enfants à l'abri du grand froid ! Rassure-toi , l'hiver prochain , je reviendrai te tisser d'autres couvertures ! >>
IL fut ainsi durant sept ans . Au début de chaque saison hivernal , l'ogrsse faisait irruption chez la veuve et lui tissait sept couvertures de laine.
Au bout de la septiéme année , alors que l'ainé des enfants avait atteint dix-sept ans , Tériel réapparut un soir de l'hiver , comme de coutume , Elle annonça à la veuve : << Voilà sept ans que je t'aide à protéger ta progéniture des morsures du froid ; Aujourd'hui je suis revenue te demander de m'offrir ton fils aîné afin de t'acquitter de ta dette . Pour me témoigner ta gratitude , tu me le donneras , il me sera trés utile . >>
La veuve saisit enfin la fausse générosité qui avait motivé l'ogresse durant toutes ces longues années . Elle se souvint , qu'enfant , sa grand-mére lui contait d'innombrables histoires sur cet horrible monstre qui habitait on ne sait ou , qui guettait des proies en difficulté et dévorait ses victimes toutes crues . Elle lui disait toujours que Tériel ne se montrait que pour annoncer un malheur . La pauvre femme réfléchit un peu et pensa que si ,elle refusa à l'ogresse ce qu'elle exigeait d'elle , celle-ci se fâcherait et serait capable d'avaler toute la famille . Elle se résolut alors à sacrifier son fils aîné , qui était pourtant son préféré . Elle alla le voir et lui dit à voix basse : Mon fils , toi la premiére perle de mon collier de vie , tu dois accompagner l'ogresse chez elle !
Je pense qu'elle projette de te dévorer , mais il existe un moyen pour la contrarier et la faire tomber dans l'interdit , explique la mére . Dés qu'elle s'apprêtere à t'emmener avec elle empresse-toi de lui téter le sein , tu deviendras ainsi son fils et même une ogresse ne peut dévorer son enfant ! Il suivit les recommandations de la veuve ; Surprise et dépasseé par l'événement , l'ogresse se mit en colére . Et s'adressa à lui : Petit misérable ! tu m'as eue ! Mais je te prendrai malgré tout avec moi .
l'ogresse plongea le jeune homme dans son sac , le mis sur son dos et quitta la veuve boulversée et déchirée par le départ de son fils aîné.
Le monstre marcha durant de long jours sans s'arrêter . Le jeune homme , prisonnier au fond du sac , ne vit aucune lumiére et ignora tout du voyage . Il arrivait à peine à respirer . De temps à autre , le monstre lui glissait un morceau de galette . Il avait soif , mais il résista du mieux qu'il le put.
Au terme d'un moi de voyage , Tériel l'ogresse , arriva enfin chez elle , dans un pays souterrain et obscur , ou l'on n'entendait que les cris des hiboux , des chacals , des ogres et autres animeaux de mauvais augure . Des cris effrayants qui retentissaient comme des tonnerres stidents . L'ogresse poussa la porte de son infame antre et jeta sur le sol le sac qui contenait le jeune homme . Celui-ci roula par terre , ouvrant les yeux sur le lieu sinistre ou habitait le monstre ; L'ogresse saisit violemment le jeune homme et l'enferma dans une cage .
Tous les matins , le monstre allait chasser et ne rentrait qu'à la tombée de la nuit , trainant derriére lui de multiples victimes parmi lesquelles se trouvaient quelquefois de petit enfants. Dés son arrivée , elle faisait du feu pour réchauffer puis engloutissait d'énorme quantités de viandes , sans même les cuires . A la fin de ses copieux et funeste repas , elle lançait vers la cage quelque restes pour nourir le jeune homme encore prisonnier , tout en l'insultant et maudissant le jour ou il était devenu son fils . Ah ! si seulement tu n'avais pas bu de mon lait ! J'aurai fait de toi un agréable dessert ! aimait-elle à répéter .
Des jours et des mois passérent et le jeune homme survécut à son endurance et à sa ruse. L'ogresse faillit le dévorer à plusieur reprises , mais il sut à chaque fois lui rappeler que nulle mére , pas même une ogresse , ne puvait dévorer son fils . Celle-ci se voyait alors contrainte d'y renoncer . Le jeune homme savait les coléres de la monstrueuse créature . Un jour que l'ogresse était sortie , comme à son habitude pour chasser , une magnifique perdrix apparut dans la cours du taudiset se mit à picorer quelque petits grain de-ci de-là . Le jeune homme vit le bel oiseau et songea :<< Si seulement cette perdrix pouvait deviner mon malheur et me venir en aide ! >>
IL crut rêver , mais non , la perdrix lui répondit d'une petite voix mélodieuse comment pourrai-je t'aider . Brave jeune homme ? abasourdie et émerveillé , le jeune homme demanda : Comment se peut-il qu'une perdrix sache parler ?
Ne te fie pas à mon apparence ! répondit le gentil oiseau . En réalité , je suis la princesse Clair-de-lune . Mon pére régne sur le pays des sept Riviére . C'est ma marâtre qui m'a transforméeen perdrix , car mon pére a eu le malheur de faire l'éloge de ma beauté devant elle . Pour sedébarasser de moi , elle m'a condamné à l'apparence que tu vois là .
Mais c'est incroyable ! s'étonna le jeune homme
Oh, oui ! Voila sept ans que j'arpente les forêts , je traverse contée par contée , goutant à la vie libre et douce des perdrix . Les yeux ébahis , le jeune homme écouta le récit surprenant de l'oiseau puis demanda : Si tout ce que tu dis est vrai , peux-tu m'aider à enlever les grilles qui m'emprisonne ? Sans hésiter , la perdrix répondit : Je le peux surement . Tiens ce bâton ! ce soir quand l'ogresse se jettera sur son repas avec empressement coutumier , elle ne te verra pas le glisser dans le feu . Il sera tué sur le coup . Quand à grille , je n'ai pas la force de les ouvrir , hélas !
C'est déjà bien généreux de te part de m'avoir donné cette idée . Le reste , je me charge ! interrompit le jeune homme , stimule à l'idée de pouvoir enfin se libérer du joug infernal du monstre.
Vint la nuit . L'ogresse rentra , tenant dans ses bras poilus la caresse d'un âne et le cadavre d'un tigre. Fidéle à son habitude , elle alluma le feu pour
pour se réchauffer et s'installa pour dévorer goulûment sa prise . Le jeune homme profita de l'inattention du monstre pour enflammer le bâton que lui avait donné la perdrix et brusquement , de sa cage , il le lança en direction de la tête de l'ogresse qui mourut sur le coup.
Cepandant , le jeune homme ne put s'échapper , car les clés étaient accrochés au cou de Tériel , et le cadavre et l'horrible monstre était tombé hors de sa portée . IL ne lui restait alors qu'un seul espoir ! celui de voir la perdrix réapparaître et l'aider à sortir.
IL attendit le charmant oiseau un jour , puis deux , puis trois , mais il ne réapparut qu'au bout d'une semaine . Le jeune homme epuisé par la faim et la soif , commençait à désespérer quand enfin , l'oiseai surgit dans la cour . Dés qu'il vit le vit , le jeune homme reprit courage et le suplia : Généreuse perdrix , pourrais-tu me rendre un immense service: j'ai besoin d'ouvrir cette cage et les clés sont pendues au cou de l'ogresse . Veux-tu essayer de les décrocher pour moi ?
Bien sur ! repondit l'oiseau , qui s'éxécuta sur le champ . le jeune homme put enfin se libérer il se jeta sur la nourriture et l'eau , sautillant de joie en respirant l'air agréable de la liberté ? Puis , il prit la perdrix entre ses mains et la remerçia chaleureusement : Je te dois la vie , noblr petit oiseau ! le ciel t'a envoyer à moi et tu as eu pitié de ma misérable condition . Je ne saurais jamais te montrer tout ma gratitude.
Ce n'est rien voyons ! remarqua l'oiseau , tu aurais agi de la sorte si tu avais été à ma place le jeune homme observa l'oiseau et se sentit soudain trés proche de lui , comme s'il l'avait toujours connu , comme s'il avait grandi avec lui . Il lui demanda : Y a t-il quelque chose que je puisse faire pour toi ??
Hélas ! tu ne peux rien pour moi répondit l'oiseau d'une morne et languissante . Quatre-vingt-dix-neuf nobles princes et vaillant chevaliers ont essayé de brisé le maléfice qui m'accable mais tous ont péri . Je me suis résignée à accepter mon sort et j'ai appris à me contenter de ma vie de perdrix . Compatissant et . Trés ému par ces révélations le jeune homme eut grande envie de tenter l'impossible pour lui venir en aide , quitte , pour cela à risquer sa vie jusqu'à présent il n'avait douté ni du courage qui pouvait l'animer , ni du gout de l'aventure qui pour la premiére fois , faisait battre son coeur.
Transporter par une vive émotion il annonça à la perdrix : Quoi qu'il puisse m'advenir , je veux tenter de briser ton maléfice ! naturellement , l'oiseai fut touché par le sentiment spontané et noble du jeune homme . Devant son enthousiasme il ne put s'empêcher de lui expliquer ce à quoi il devait s'attendre . Mon pays est parcouru par sept fleuves et dans chaque fleuves dort une gigantesque pieuvre . .en m'infligeant ce sortilége , ma belle-mére a exigé de chacun de mes prétendant qu'il lui les têtes des sept pieuvres qu'il aurait sectionnées de son propre sabre . Sache , mon tendre ami , ajouta la perdrix que jusqu'a présent personne n'a été en mesure de réaliser le voeu de ma méchante belle-mére car les pieuvres sont colossales et leur ruse est invincible!
Peu importe! s'exclama le jeune homme , j'essayerai tout de même Et bien encouragea l'oiseau , mon coeur est tout à toi et mon bonheur serait de te voir vaincre tous les obstacles . J'attendrais dans cette forêt et j'espérerai ton retour , prian le Ciel de guider tes pas et de te venir en aide dans ta généreuse mission !
l'oiseau s'envola et le jeune homme se mit à cheminer en direction de l'horizon . Il marcha ainsi durant des jours . Il apprit notamment à pêcher , chasser ; escalader des montagnes toute en bois qui semblait déserte et triste . Le jeune homme décida d'aller voir de prés l'humble logis , espérant . Pouvoir s'y reposer de son long et épouvant périple.
Il frappa donc trois coup à la porte . Il entendit une petite voix frêle , presque agonissant , demander : Ô toi , le passant pressé ! Que veux-tu d'un viellard que les affres de la vie ont épuisé ? D'un ton poli et obligeant je jeune explique : Que la paix soit sur toi , vieil homme !
Peux-tu m'offrir l'asile juste pour un soir ? Je viens de loin et je suis fatigué . Je souhaiterai me reposer une nuit dans la chaleur de ton foyer . De sa petite voix , le viellard répondit : soit ! Pousse la porte et entre ! Doucement , le jeune homme ouvrit la porte et découvrit un vieil homme tout ridé , étendu sur une couche sale et pitoyable . Visiblement , l'homme âgé n'était même pas capable d'allumer le feu de sa cheminée . Il grelottait de froid et avait l'air affaibli par la soif et la faim . Autour de lui l'ameublement rudimentaire était poussiéreux et nauséabond .
Le jeune homme eut pitié de lui . Il ressrotit pour ramasser quelque branches afin de faire du feu. Puis il s'occupa de nettoyer le lit du vieillard . Il lava délicatement le pauvre homme et pansa ses bléssures . Il se mit ensuite à préparer une soupe avec quelque légumes et herbes trouvées dans la prairie qui entourait la maisonnette . Il aida le viellerd à se nourir et se servit également.Le visage blême et fletri du vieil homme reprit vie et son regard terne s'éveilla . Il remercia chaleureusement son invité et lui fit une surprenante confidence : On m'appelle amghar Azemni
Je suis né il y a si longtemps que je ne saurais te dire quand exactement . Je suis condamné à vivre vieux éternellement . Hélas , il y a quelque jours , un serpent m'a mordu et son venin m'a immobilisé sur mon lit . Le poison ne me fera pas mourir , mais il infecte mon corps .
Le jeune homme se proposa d'aspirer le poison de la blessure . Le vieil homme lui désigna la cheville que le serpent avait mordue . Une fois le poison totalement aspiré , l'homme se sentit soulagé et remeria le Seigneur de lui avoir envoyé un invité si généreux et si délicat . Mon garçon , je ne sais comment te remerçier . Tu m'as été d'un grand secours .Que les portes du Ciel hote: On dit de toi que tu sais tout sur tout .Arrives-tu à deviner ce qui me fait voyager depuis des semaines ,ô sage homme ?
Oh ! je sais déjà que l'amour fait battre ton coeur et qu'il t'a jeté sur les chemins imprévisibles de l'aventure ! Le jeune homme livra alors à son ami toute son histoire . Il n'omit aucun détail son auditeur resta silencieux
il hochait de temps à autre la tête . Quand il eut fini son récit le jeune homme demanda au vieux sage : J'ai besoin de savoir ou se situe le pays aux sept Fleuves pour tuer les sept pieuvres qui habitent . Si je parviens à ramener les têtes tranchées des pieuvres le malifice se brisera et la perdrix redeviendra princesse comme avant . Mon brave garçon , tout seul
tu ne peux te mesurer aux sept pieuvres . Mais comme tu possédes un coeur généreux et intrépide , je vais t'aider à réaliser ton voeux . Dans le coffre que tu trouveras sous mon lit , il y a un sabre qui date de mille ans . D'innombrables et vaillant héros me l'ont emprunté pour vaincre de redoutables ennemi. Ce sabre , expliqua le sage , a le pouvoir ......

suite trés prochainement mes yeux se ferme
bon journée a vous tous
hmimed
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