Par un jour,de ses rayons magiques,l'amour m'ouvrit les yeux,et pour la premiére fois il effleura mon âme de ses doigts de feu.
J'avais dix-huit ans !
Par son charme,la premiére femme de ma vie éveilla mon esprit et se mit à marcher devant moi dans cet Eden de sentiments sublimes,ou les jours comme les rêves s'évaporent et les nuits comme les noces s'évanouissent.
Par sa beauté,elle m'enseigna le culte du beau.
Par sa grace,elle m'enseigna les secret de l'amour.
Et par sa voix,le premier vers du poéme de la vie interieure vint me caresser l'ouïe.
Quel homme ne se s'ouvient pas de la premiere fille qui par sa douceur et sa pureté transforma l'indolence de sa jeunesse en un éveil redoutable,poignant et ravageur?
Quel est celui qui ne se consumerait pas de nostalgie au souvenir de cet instant étrange ?
Qui refuserait de voir son être se renverser et se métamorphoser et ses entraille s'espacer,s'étendre et devenir encientes de délicieuses réaction en dépit de l'amertume qu'engendre la pudeur,et pétries d'agréables
effet malgré tant de pleurs,de désirs et d'insomnie.
Ma vié était déserte et transie,tel le sommeil d'Adam au paradis,jusqu'au jour ou cette femme se dressa devant moi,telle une colonne de lumiére.
Elle devint alorsl'Eve de ce coeur empli de mystére et de merveilles.
Et c'est elle qui lui fit saisir la quintessence de l'existence et qui fit mirer en lui extases et fantasme.
La premiére Eve volontaire entraina Adam acquiesçant hors du paradis alors que ma premiére Eve,par sa douceur et sa bienveillance,me fit pénétrer dans l'Eden de l'amour et de la pureté.
Cepandant ce qui advint à Adam m'arriva.
L'épée de feu qui chassa l'homme premier du paradis est pareille à ce glaive qui m'effraya par l'éclat de son tranchant et qui me rejetta hors du paradis de l'amour avant d'enfreindre tout commandement,avant de savourer le fruit du bien et du mal.
Et mon Eve fut relégué au-delà de l'azur laissant derriére elle deux tombes
la sienne à l'ombre des cédres et mon coeur enseveli les soupirs.
Ni silence de sa tombe ni les racines de la terre ne sauront percer à jour notre secret divin.
Seul mon coeur qui,épanchant son encre noir,peut éclairer la scéne de cette tragédie dont les héros sont l'amour,la beauté et la mort.
O jeunesse algeriens , je vous conjure de visiter à pas feutrés son mausolée,de prendre une poignée de terre qui enlace son corps et d'évoquer mon nom en disant:
Ici gisent les espoirs de cet homme.
Ici commence l'exil de son coeur.
O Dieu de l'amour,de la vie et de la Mort !
Toi qui est le créateur de nos âmes,qui guides nos esprits tant vers la lumiére que vers les ténébres,qui apaises nos coeurs et les stimules par l'espoir et la souffrance,tu m'as arraché à mon pays et établi dans un autre;tu m'as révélé la primauté de la mort sur la vie et la douleur sur la joie.
Tu as planté un lys blanc dans le désert de mon coeur brisé.
Puis tu m'as emmené jusqu'a une vallée lointaine et là tu m'as montré un lys fané.
En faisant ce récit,mon dessein n'est pas de me plaindre,car celui qui se plaint doute de la vie.
Or,ma foi en elle est inébranlable.
Je crois bon que l'amertume soit mélangée à chaque gorgée que je bois dans la coupe de la vie.
Je crois à la beauté de la tristesse emplissant mon coeur, mais aussi à l'ultime miséricorde des doigts d'acier enserrant mon âme.
De mes années d'exil,je ne regrette rien.car celui qui cherche la vérité et la crie à l'humanité doit s'attendre a souffrir.
Mes chagrins m'ont appris à comprendre ceux des autres.
O jeunesse algeriens je vous implore de deposer une fleur sur sa tombe oubliée,comme les prunelles de l'aurore versent une goutte de rosée sur les pétales d'une rose ridée.
a celle que mon coeur avait choisi pour l'aimer et la chérire mais que la Mort me la prit alors quelle n'était encore qu'une jolie rose ki venait de s'épanouir elle n'avait pas encore 20 ans
a Dieu nous appartenant a Dieu nous retournons
(repose en paix ma trés chére wahiba)
hmimed